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Writever d’il y a quelques jours, avec les mot sentiment …


_ Ah mais tu mélanges tout… les émotions, les sentiments, faudrait savoir de quoi on parle quand même.

La bête releva sa tête, ses yeux se vissant dans ceux de son interlocuteur. On pouvait presque entendre les rouages de ses neurones tentant de comprendre la subtilité du langage humain, sans y parvenir.

_Alors, ça commence par une sensation.  Tu as chaud, froid, ça te gratte, une caresse te relaxe, tu ressens la faim, quelque chose de physique, physiologique, un frisson, une vision enchanteresse ou répugnante. Tu me suis? 

La grosse tête pencha de quinze degré vers la gauche, des points d’interrogation plein les pupilles, incertain du comportement à adopter… 

_Ensuite, tu développes une émotion relative à cette sensation. Par rapport au chaud ou froid, tu peux ressentir une certaine frayeur, celle de ne pas pouvoir régulariser ta température corporelle, tu peux angoisser à l’idée de mourir gelé ou à celle de te liquéfier dans l’air humide et tropical.  Si ça gratte, tu seras agacé, tu t’impatientras devant l’insistance de cette horrible sensation, tu tenteras par tous les moyens de te soulager alors que tu voudras prolonger la douce caresse voluptueuse, te coller à cette main qui te procure cette sensation agréable, si tu as faim, tu chercheras à te nourrir, tu voleras mon repas ou te serviras à même les déchets s’il le faut, mais c’est ici que tu développeras un sentiment parce que je ferai tout en mon pouvoir pour subvenir à tes besoin… ce sera de l’amour bien entendu, pas cette misérable dépendance qui fait un hypocrite de celui qui en est atteint ! Nous serons les meilleurs amis au monde, je ferai tout pour toi et tu seras là pour moi! Mais si j’étais un maître irresponsable, ne prenant pas ton bien-être à coeur, tu développerais probablement de l’indifférence ou peut-être de la haine, et si en plus de te laisser à toi-même, je te fiche une raclée de temps à autre, tu développeras de la peur, et tout ça c’est très moche!

La bête baille à s’en décrocher les canines, s’étire, et s’éloigne, l’air dépité… _ cause toujours… tu veux des sentiments, mais oui, je t’aimeeeeeuuu, autant qu’il te plaît d’y croire, mais tu pourrais au moins offrir un biscuit…pfff… enfoiré! 









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