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À trop vouloir…

Toutes les espèces animales ont évolué en favorisant l’adaptation à leur environnement, enfin c’est ce qui est généralement admis. Certains ont vu leur pousser des ailes, d’autres des nageoires, certains ont le sang chaud et régulent leur température corporelle avec des sous-poils, des duvets, des fourrures qui épaississent par temps froid et deviennent moins denses par grande chaleur. Plusieurs ont développés des becs et des dents conformément à la nourriture disponible dans leur habitat. 

Il n’y a donc que l’homme pour procéder à l’acte inverse: adapter son environnement à ses besoins, cultiver sur des surfaces incroyables, faire neiger là où il ne peut que pleuvoir, brûler le bois des forêts et le pétrole des sous-sols sans penser aux conséquences, et c’est, nous le savons désormais, une grave erreur. Une erreur qui nous coûtera très cher, une erreur qui nous mènera sans regret à notre disparition.

Image par Jude Joshua de Pixabay


Commentaires

  1. L’homme l’a fait comme les chiens détruisent parfois: mais qu’ils en ont envie et sont capables de le faire. Beaucoup d’animaux détruisent leur environnement: les éléphants mangent tout détruisent tout et partent chercher ailleurs. Mais c’est vrai qu’ils se sont adaptés. Les humains aussi se sont adaptés mais ont toujours cherché à améliorer leurs conditions de vie, ce que les animaux ne faisaient pas, pas au niveau d’une génération en tous cas . Toute leur vie, les animaux font la même chose: manger ou essayer de survivre sans se faire manger. Et se reproduire.
    Et l’humain parce que l’évolution lui avait donné un cerveau différent, a eu l’idée d’inventer, d’aller voir ailleurs, d’abandonner le tipi pour la maison rectangulaire. Et la chasse pour l’élevage. Il a été pratiquement le premier à penser plus loin que demain et à faire des provisions. De là tout s’est enchaîné: la richesse et la pauvreté. La richesse qui avait besoin de la pauvreté d’autrui. C’est très récent que des personnes puissantes ont délibérément laissé se détruire l’environnement pour ne pas perdre de richesse. Quelle était la probabilité qu’un humain existe dans l’univers? . Pratiquement nulle. Collectivement nous n’avons pas plus choisi que la reine des abeilles. Nous n’aurons été qu’un chaînon dans l’histoire de la vie. Une cancer. Nous nous éteindrons avec beaucoup moins de fracas que d’autres des grandes périodes d’extinction.

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