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Messages

Affichage des messages du février, 2024

J’ai pas oublié… je suis en vacances

 Pas de billet depuis deux semaines… il y a eu le long travail sur la vision de la ville dans trois œuvres d’Anne Hébert, puis des lectures et encore des lectures. Et enfin la préparation de la petite semaine de vacances, pension pour le poilu, gardiennage des deux chats, bagages et tout…  Nous sommes arrivés vendredi en soirée dans le noir le plus absolu! Le soleil brillait bien fort le lendemain, et nous avons marché plus que de raison… pour les provision mais aussi quelques retours sur des lieux d’importance pour nous. Le pont de Samana illuminé, c’est un peu étrange Nous avons passé deux jours à Saint Domingue, dans la ville coloniale , en amoureux de vieilles pierres que nous sommes. J’avais planifié un self-tour des principales constructions du temps des colonies mais j’ai opté pour un tour guidé, histoire de ne rien manquer. Après trois heures de route, nous y arrivons! Quelle ville incroyable! Ça bourdonne de partout!  Notre petit hôtel ( Hodelpa Caribe Colonial ) dans la ville

Ils sont gentils, les gens….. oui oui, je te dis…

 Et voilà, je suis sortie de mon antre, j’ai mis le nez hors de mon trou, histoire de socialiser! Parce que, parait-il, selon ce que nous a rapporté le nouveau venu tout roux tout doux, la socialisation est le remède à tous nos états d’âme douteux, nos prises de tête douloureuses et que je souffre un petit peu, nostalgie du temps où je disais bonjour quarante mille fois par jour et qu’on me tapotait la tête gentiment. Je dois essayer de me mêler aux vivants, ma vie n’en sera que moins terne.  Mais, ça ne fonctionne pas. Je suis assise sur cette grosse pierre depuis une bonne heure. Une douzaine de marcheurs sinon plus, sont passés devant moi, et tous m’ont ignoré totalement.  Certains même se détournent afin de ne pas croiser mon regard en quête de quelque miettes de chaleur humaine. C’est d’un déprimant!  J’ai faim, j’ai froid, il n’y a nulle part rien qui m’appartienne et je n’ai nulle part où aller autre que ce fond de ruelle noire, humide et boueuse d’où je suis venue…. Quoi? Pas m

Le doux ronron hivernal

 Hiver. La neige couvre la ville d’un duvet blanc. Le calme et le silence des nuits d’hiver possèdent cette qualité ouateuse, ce moelleux incomparable invitant au sommeil. Hiberner, pourquoi pas? Voilà qui serait bien dans l’ordre des choses.  Un chocolat chaud, un bouquin, au moins trois oreillers et un gros édredon tiré jusque sous le nez…et voilà, que ça ronronne jusqu’au printemps.

Où je me dois d'inclure la litière, les croquettes et le pelage comme cela va de soi...

Non, les vertiges n’ont pas disparu. J’ai encore des moments de stupeur, alors que je me sens perdre pied pour franchir un abîme de vide tourbillonnant.    Comble du ridicule, un matin, il y a quelques jours de cela, avant que ce vertige ne s’installe, mon gros orteil s’est coincé dans le bas de mon pantalon. Comment ? Je n’en ai aucune espèce d’idée, mais je me suis retrouvée étendue sur le plancher en moins de deux secondes, nez au sol, tout bêtement ! La gloire !! Je n’ai pas osé en parler avant aujourd’hui, j’avais trop honte !! J’ai tenté à plusieurs reprises de reproduire ce coincement de l’orteil depuis, en vain, je n’y arrive pas. C’était une chance sur un milliard, et j’ai gagné ! Bravo à moi !   Alors, on parlait de chats. J’en héberge deux, qui coûtent un poumon et un rein à nourrir à cause de leurs particularités de bêtes étranges. L’un d’eux, le gros mâle, est le plus doux, le plus câlin, le plus gros toudou de tous les chats connus et à venir, mais… il est très spécial…  

Journée perdue

 Journée bizarre.   Levée avec le vertige, une étrange nausée… Départ très tôt pour Passeports Canada, trente minutes de voiture, trente minutes de line up puis deux heures assise sur une petite chaise raide pour entendre que y a pas le feu, j’ai pas l’option de retirer mon passeport avant la date d’émission normale, le 20 février… alors que je pars le 23… Arghhh!!   Je suis le jouet d’un mauvais sort!  En insistant un peu pour payer les 110$ supplémentaires prévus pour un retrait dès demain, l’attitude de l’agent est telle que j’ai l’impression d’avoir eu l’audace malvenue d’offrir un pot-de-vin à un fonctionnaire important et très honnête….go figure…   Retour à presque 13h, lunch en espérant que ça règle le vertige qui persiste, parce que toujours à jeun, quelle mauvaise habitude! Mais non, attacher mes bottes me projette dans l’oeil du cyclone, je dois m’asseoir pour y parvenir.  Marche dans le parc au bord de la rivière avec le grolou.  L’air frais et le soleil me font du bien, je

La vie, la vie...

La bête s'affole. Son corps se crispe et tremble. La pauvre petite ne sait pas ce qui se passe, elle craint ces spasmes, ils lui tordent l´abdomen. Elle se fait petite, tente de les fuir en se cachant tout au fond d'un placard. Si elle est invisible, aucune main ne pourra venir la serrer de l´intérieur. Peine perdue. Les douleurs s´intensifient. Elle ne peut que subir, regarder avec stupeur son arrière-train et suivre le mouvement, peu importe la suite des choses.    Entre ses pattes arrière, quelque chose pousse. Pointe un petit paquet sanguinolent qu'elle brise d'un coup de dent habile. L'instinct fait bien les choses, nul besoin de lui prodiguer des leçons de respirations ni de lui apprendre la conduite à tenir. Elle sait, même si elle ne sait pas, les gestes à poser, la posture la plus profitable pour la mise à bas. Elle finira le boulot toute seule, comme elle l'a commencé.    Et ça se poursuit durant quelques heures. Trois petits sont nés dans le placard,

Poils au nez

 Tournée, relevée, tordue, en guidon, discrète ou de morse, en brosse a dents, en crayon et en pinceau, pyramidale ou impériale, classique ou fer à cheval, cet attribut facial se conjugue à tous les temps et ce à toutes les époques. Parfois accompagnée de son pendant naturel, la barbe, elles font ensemble un duo dont le possesseur tire une fierté incompréhensible pour l’imberbe que je suis.   Mais ça plaît, cet amas de peluche où s’incruste les vestiges du repas, les odeurs de rots, les bouloches de papier mouchoir…. Vous aurez compris que ça ne me plaît pas à moi… pas du tout même.   À mes yeux, la seule moustache digne d’exister est celle composée de vibrisses, ces longs et raides poils de chaque coté du museau félin. Au moins, celle-là, elle est utile et mâles et femelles peuvent la porter! Image par SamMino de Pixabay

Transport en commun

  Et je remets ça encore une fois, incertaine de compléter mais sait-on jamais Tous les jeudis, beau temps mauvais temps, je quitte vers midi trente et je me dirige vers l’arrêt de bus. Quand j’ai de la chance, le bus s’amène selon l’horaire prévu et je peux relaxer tout au long de ce long trajet jusqu’à la station de métro. Quelque fois, le bus est en retard, ne passe pas du tout ou ne s’arrête tout bonnement pas, pour une raison qui m’échappe… Peut-être suis-je parfois invisible, qui sait? Aujourd’hui, comme tous les jeudis, je me suis amenée à l’arrêt en question et, jour de chance, le bus est arrivé quelques minutes plus tard. J’ai pris place sur une banquette latérale composée de plusieurs sièges recouverts d’un vilain tissu rèche et raide, multicolore intachable et possiblement non-lavable, collés les uns sur les autres. Une dame occupée à visionner des vidéos rigolos sur son cellulaire prend place a ma droite, le siège de gauche demeure inoccupé. Au tier de ma course, un homme s