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Messages

Métamorphose

Sur le sol, un vieux futon vert passé, des papiers froissés, déchirés, des vêtements en quantités phénoménales, bas orphelins, sous-vêtements de toutes les couleurs, t-shirts logoisés des anarcho triangulés, paquets de cigarettes vides et le reste, laissez aller votre imagination. Un bureau qui fut jadis, de travail, est envahi par des verres aux fonds croutés, des cannettes et des bouteilles de bière remplies de mégots, des cendriers de même et quelques restants intacts de Johnny Walker dans leurs flacons d'origine... De la poussière tremble dans les interstices du store tiré fort contre le milieu du jour. Les toiles d'araignées décorent de leur dentelle les quatre coins supérieurs de l'antre alors qu'un vieux skate-board élimé d'avoir trop servi fait le mort près de la penderie aux portes ouvertes en permanence sur un néant de ténèbres profonds. Juste en face, l'autre pièce est peinte de frais en vert clair, avec de joyeux motifs blancs. Les rideaux ouvert

La folie comme de raison...

J’ai certainement déjà utilisé ce titre, ou je l’ai emprunté à un écrivain ‘célèbre’, je ne saurais dire, mais ces mots me sont tellement familiers… À un point que ça fait un peu peur, comme si je me les appropriais pour de vrai, pour de bon, comme si je les faisais miens, comme si je me disais que je dois trouver une validité à ma folie… Oui, la folie est une raison, dans notre monde de performance, là ou les performants sont les bêtes les plus féroces du royaume des animaux zumains… Et, suite à un diagnostic de trouble de personnalité limite, ben, la folie, je l’assume, je l’accepte, et je ne la cache pas vraiment, même si elle semble disparue et surtout, si je ne la porte pas en étendard… Elle est là, je le sais, et j’y prends garde… Mais d’où ça vient, ce sujet si grave, en cette si belle journée de fin d’été ?? Le soleil brille, il fait plus chaud qu’il ne le devrait, c’est bleu, blanc, or, les fleurs continuent de s’épanouir, en jaune vigoureux, en bleu scintillant, en roug

À quoi elle joue????

Après ce long moment d’absence passé à regarder les mouches voler et les moustiques piquer, à quoi elle joue??? Joue t’elle de la ‘guitâââre’?? Non, pas du tout, du moins pas encore!! Mais ce n’est pas dans les futurs impossibles, parce que oui, voilà… Sky is the limit quand on a tout le temps devant soi!! Même se mettre à jouer de la guitare devient quelque chose de pensable… Alors, si elle n’a toujours pas appris à jouer de la ‘guitâââre’ que fait-elle?? Que pense-t-elle?? Après une malencontreuse chute sur le sol vert, mais péniblement dur d’un pseudo resto italien, elle se remit debout lentement, précautionneusement, sur la pointe des orteils… Mais n'a jamais été voir Wolverine , par contre, ce qui devait être le but de cette sortie!!... Les points de suture prirent un temps fou à tomber, telles des feuilles d’automne jaunies solidement accrochées aux branches autrement dévastées d’un peuplier malade d’amour, feuilles rebelles et revêches, sangs mêlées, ne voulant pas du

Lectures critiques

Je viens de terminer deux bouquins francophones... Et je pense me contenter des Anglos, suédois et autres italiens de naissance pour mes prochaines incursions dans le monde des livres... Comme je le lisais récemment dans La Presse en ligne, le livre se porte mal au Québec!! Ben, si les éditeurs se donnaient la peine de fouiller un peu plus loin que le premier blogue lambda, le livre se porterait p't'être mieux!! Oui, l'une de ces lectures est un blogue édité sur papier, comme si c'était nécessaire! Il s'agit de ' Je ne suis plus une oie blanche ' de Josée Blanchette , personnalité dont j'ignorais l'existence jusqu'au moment ou une ex-collègue de travail m'en glissât un mot, me la décrivant comme un double ou presque de moi-même. Zut, si c'est ça l'image que je projette, je dois être plate rare!! Loin de moi l'idée de jouer à la critique littéraire branchée, il n'y en a que trop partout autour du web! Mais franchement!!!!

Cycle délicat

Cycle... tour... retour 28 jours... plus ou moins... Tourner autour Lune, mer, soleil, et moi 28 jours... à marée basse Et soudain le flôt, fléau, douleur, passage Retour au premier jour Transie d'effroi devant la douleur Foudroyée par ses spasmes incohérents Accalmie 280 jours... à marée haute Interruption volontaire du cycle Autre douleur, chemin étriqué, forceps inclus Humide, froissé Retour, tour 28 jours Moi, soleil, lune et mère

Présentation

Présentation Johanne, 19XX- ? Après une enfance passée entre les pages de n’importe quel livre pour éviter le réel, J. T. se marie trop jeune à un ami d’enfance. Elle devient, sous l’influence de Raskolnikov, prêteuse de livres sur gage en Sibérie de Montréal.  C’est quand son patron la surnomme Mme Castro qu’elle se passionne pour le syndicalisme et les cigares cubains.  Elle donne naissance, à trois lunes d’intervalle, à un domino dont les deux faces ne se reconnaissent pas quand ils se croisent sur la rue.  À 34 ans, elle tombe follement amoureuse d’un réfugié afro-américain vodouisant. Elle en laisse tomber toutes les règles de sécurité, sa culotte et son mari.  J. devient Erzulie Gé-rouge et termine son périple en petites miettes au fond de son lit, zombifiée : le bel étranger est désintéressé,  les embûches au parrainage pesant plus lourd que les beaux sentiments.  S’en suit une crise d’adolescence tardive.  Elle entreprend, entre deux crises de larmes, un tour du m