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La folie comme de raison...

J’ai certainement déjà utilisé ce titre, ou je l’ai emprunté à un écrivain ‘célèbre’, je ne saurais dire, mais ces mots me sont tellement familiers… À un point que ça fait un peu peur, comme si je me les appropriais pour de vrai, pour de bon, comme si je les faisais miens, comme si je me disais que je dois trouver une validité à ma folie… Oui, la folie est une raison, dans notre monde de performance, là ou les performants sont les bêtes les plus féroces du royaume des animaux zumains… Et, suite à un diagnostic de trouble de personnalité limite, ben, la folie, je l’assume, je l’accepte, et je ne la cache pas vraiment, même si elle semble disparue et surtout, si je ne la porte pas en étendard… Elle est là, je le sais, et j’y prends garde…

Mais d’où ça vient, ce sujet si grave, en cette si belle journée de fin d’été ?? Le soleil brille, il fait plus chaud qu’il ne le devrait, c’est bleu, blanc, or, les fleurs continuent de s’épanouir, en jaune vigoureux, en bleu scintillant, en rouge éclatant, pourquoi se faire chier à penser à ça ??!

Ben, niaiseusement, à cause d’un quizz niaiseux fait sur Facebook… Ben oui, j’ai suivi Mica, qui venait de se découvrir une jumelle pas fine ou trop fine, on ne saura jamais laquelle est la vraie, mais moi, je me suis fais mettre sous le nez une famille de squeegies squatters dans ma tête… Ça ne m’a pas du tout étonnée, loin de là, je le sais depuis très longtemps, et j’en ai ri, mais de le voir écrit là, noir sur blanc, sur une page publique de Fessesbouc !!! Ouille, ça m’a fait réfléchir, et les squeegies se sont mis à me frotter le cerveau à l’eau froide et au savon de Dollarama… Et puis, leurs bébelles à frotter, elles ne sont pas très douces…
Oui, ce quizz, donc, mais aussi le visionnement de Dédé à travers les brumes, avant-hier…



Dédé dont on cautionne la dépression en en faisant un presque héro du Québec moderne, Dédé dont le suicide passera dans notre histoire un peu comme la légende de l’oreille coupée de Van Gogh, tel l’acte d’un génie, dérangé par son génie lui-même… On ne parle pas de quelles bouteilles ils sont sorti, ces génies, par contre… Ça c’est tabou !!! Mais moi, je m’en doute un peu… Ok, je ne dis pas que le film est mauvais, je dis juste que le propos m’énerve… En fait, le film, j’ai bien aimé, c’est la légende en cours que j’aime moins. Parce que moi, même si je partage cette folie, je ne serais pas une légende, loin de là… et je ne voudrais pas en être, je tiens à ma vie, le petit bout que me reste… Et surtout, surtout, je ne porte plus le monde sur mes épaules... Peut-être parce que pour une fois, j'ai trouvé des épaules aassez fortes pour épauler les miennes, quand je n'en peux plus...

Je suis tout de même contente d’être plusieurs dans ma tête, ça me donne l‘occasion de me remettre en question, de ne pas me prendre trop au sérieux, de réviser mes positions, de passer le balai et de nettoyer les vitres remplies de toiles d’araignées de temps en temps, surtout au début de septembre, quand les nuits sont froides et que ces pauvres petites bêtes cherchent un refuge plus clément… Si au moins elles nettoyaient les vitres, comme les squeegies, ça s’accepterait plus facilement, mais non… elles ne font que tisser, et tisser, et retisser… De vrais rideaux opaques !!
Je crois bien que beaucoup de gens que nous disont sains d’esprit ont des araignées au plafond qui tissent en long et en large, et ce, sur plusieurs couches… C’est une bonne protection… Mais moi, même en état de vulnérabilité la plus vulnérable, je me remets encore en question, les toiles d'araignées sont balayées et c’est probablement ce qui me tient en vie, parce que je ne me crois pas moi-même, je n’ai pas d’absolu, sauf dans la colère (on y reviendra), je vois encore un peu à travers le carreau, et je n’irai pas me couper l’oreille, parce que je ne me rase pas, et je n’irais pas me faire hara-qui rit, parce que je ne me crois pas.

C’est quoi la folie ???

La folie, c’est le mal à l’autre quand on y a cru et qu'on y croit plus.

Je me souviens d’avoir lu, quand j’ai beaucoup, beaucoup cherché sur l’état borderline, que nous n’étions pas réellement fous, mais plutôt beaucoup plus à cheval sur certains principes que d’autres, ce qui nous causait une intolérance majeure aux manquements à ces principes…

Des principes, oui… mais lesquels ?? Je ne sais pas, je me suis toujours considéré assez ouverte d’esprit… Par contre, le manque de transparence, la duplicité, l’hypocrisie, le mensonge, tout ce qui à trait à la trahison, réelle ou imaginaire, vient remuer en moi des sentiments pas très aimants… Mélangez-les avec une relation dans laquelle je crois m’investir beaucoup, et c’est la catastrophe… Dès lors, la folie est la faute de l’autre, parce qu’on y a cru, il nous a donné à croire et nous avons accepter de croire… Il ne faut pas se croire… Même aujourd’hui, alors que je suis dans ce qu’on appelle un état normal, normalisé après 3 ans de thérapie, 4 ans de médications et beaucoup, beaucoup de travail sur mes pensées, juste de songer à certaines possibilités de trahisons me fend le cœur, me tord les tripes, me donne envie de vomir ou de me jeter en bas de mon balcon… Ben, pas toutes les situations, là, mais certaines qui me touchent au plus profond de mon être… Les autres, ben, ça varie, du blanc pur au noir le plus crotté, dépendamment de l’importance que j’accorde à la personne concernée. Si je me fous de ta gueule, ben vas-y, gène-toi pas, ça ne me fera pas un pli, ou juste un tout petit, que je vais me faire un plaisir de défroisser à la première occasion, si tu m’égratignes le dos… Mais, si je t’ai accordé une place dans ma vie, si j’ai pris à cœur ton histoire, ton vécu, tes problèmes et les ai fait un peu les miens et que je réalise que tu ne respectes pas ça, que toi, tu me poignardes dans le dos, alors là, ne me le laisse pas savoir… -)) Parce que je ne réponds pas des conséquences, je me suis cru dans l’image que j’avais de toi… Je ne serais plus moi… Pas plus que Dédé était lui, quand il s’est laissé avoir par l’oreille de Van Gogh, pas plus que Van Gogh n’était lui-même quand il se l’a coupé, ceci étant dit en acceptant que ce n’était pas qu’un accident de rasage… Eux carburaient à la douleur, je me prends les pieds dans la colère….

Et de la colère, j’en ai à revendre… Surtout envers les juges bien-pensants, les parfaits qui ne sont parfaits qu’à cause de leur couardise organisée. Qui ne fait rien ne risque rien et c’est bien vrai… Les gens ‘normaux’, je veux dire sans troubles révélés, sans beaucoup de sensibilité, me semble les plus grand malades de notre époque, et de plus, ceux qui sont tellement coincés qu’ils n’oseront jamais prendre le risque de dévier… Non, jamais ils ne se laisseront aller à leur fantaisie d’homosexualité, ils pourraient craquer, si ça se savait… Jamais ils ne laisseront mari, famille pour un avenir meilleur, ça pourrait faire mal, jamais ils ne se laisseront aller à la vraie colère noire, grondante, à crocs de loup… C’est pas bien vu, même si on en meurt d’envie et que c’est mérité cent fois. Jamais ils ne discuteront les ordres de leur supérieur, un supérieur ça sert à ça, à donner des ordres, et eux, ils doivent s’y conformer, sans en questionner le bien fondé… Et, dès que l’on diverge, que l’on pense par soi-même, que l’on ose s’affirmer autrement que dans la ligne droite tracée d'avance, voilà, on n’est pas bien…. Et les bien-pensants regarde la parade passer en jubilant de n’en pas faire parti… Jusqu’à quand ??

Ben moi, je nourris mes squeegies… et je leur dis merci !!! Merci de me garder en vie, de nettoyer mes vitres de lunettes afin que je doute de ce que ma tête me dit, et de ce que tout les autres disent aussi…

J'aime bien ma folie, quand elle ne me fait pas mal...

Commentaires

  1. Je reste béat et sans voix. De grands sentiments si bien raconté. Je le redis, j'adore te lire et ça me fait un peu peur parce que je m'y retrouve un peu à chaque fois dans ces mots que tu choisis :)

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  2. Mica, j'avoue qu'à me relire, je trouve tout ça un peu mêlé... Oui, il y a beaucoup d'émotions, des bonnes et de moins bonnes... Je pense que j'essayais de dire que la folie est bien vu dans la télé, au ciné, chez les artistes, mais que dans la vie ordinaire, les gens en ont très peur, et certainement avec raison. La folie est une remise en question de l'ordre établi. Elle ne respecte rien ni personne, surtout pas soi-même...
    Bon, je me sens encore toute mêlée, là...MDR!!!

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  3. Quoi écrire quand, lâchée lousse, tu me fais tant réfléchir?
    Je me retrouve si souvent « à travers les brumes », devrais-je de ce pas adopter un « squeegie »?
    Cultiver le doute, ne pas s’accrocher à des certitudes, j’en suis, en autant qu’on n’y stagne pas, et qu’il nous fait avancer.
    À petits pas parfois, ou à grandes enjambées, tu avances et me fais avancer.
    « J’aime bien moi aussi ta folie quand elle ne TE fait pas mal. »
    Caboche

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  4. Ah ben là, Caboche, c'est moi qui ne sait pas quoi te répondre... Oui, je pense que le doute est une vertue, quoiqu'on nous a toujours préconiser d'avoir la foi...;-)) Et oui, il y a une squeegie tatouée aux cheveux ben mêlés qui se cache dans ma tête, une rebelle contre l'autorité, qui ne sait pas trop l'exprimer selon les convenances établies... T'en as une aussi, je la vois souvent..;-))mais elle est plus jolie que la mienne, ça donne de meilleurs résultats...
    ;-))
    Ishh... Je l'ai dit que je avais pas quoi te répondre?? MDR!!!

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  5. Si on se met à avoir des visions … de squeegies, et qu’on ne sait plus quoi se répondre, ça va mal en maudit.
    Le doute nous envahit, mon amie. Et sais-tu pourquoi?
    Parce que depuis ce matin, je suis apostasiée. Oui, oui, j’ai reçu la lettre officielle de l’Archevêché. Ça fait son effet, hein? ;-)))

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  6. "La folie nous suit dans tous les temps de la vie. Si quelqu'un paraît sage, c'est seulement parce que ses folies sont proportionnées à son âge et à sa fortune."
    La Rochefoucauld
    On est tous fou. fou de joie, d'amour, de musique, de poésie... et plus on est de fous, plus on rit.
    Bisous Zyg

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  7. Caboche... Hérétique!!!!
    Brûlons la sorcière!!! MDR!!!!!

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  8. Zygomo, je ne sais pas si La Roche fout le camp a raison ou pas, mais j'adhère 100% avec tes trois dernières lignes..;-))

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  9. Jo, suggestion : le billet chez Accent Grave, présentement et celui chez Mazzaroth (le blogue, « Croire »).

    Je te reviens sur ce thème de la folie, mais cette fois, cela me ferait plaisir que tu me répondes. Oké?

    Des crocs, il y en a en masse chez nous, justement parce que j'aime les zumins, quand ils sont gentils, mais il n'y en a pas beaucoup... hélas... quand on aime, la colère jaillit, du regard sur la société, sur notre impuissance, les obstacles à nos efforts pour l'améliorer. Quand on n'aime pas, l'indifférence s'installe et le terrain de la violence est tout grand ouvert. Pour moi.

    Caboche, j'espère que tu ne doutes pas de la pertinence de ton geste!!! ça veut dire que la mienne devrait arriver dans quelques semaines.

    Le doute, je suis 100 % d'accord avec ce que tu dis. Chez Mazzaroth, dans le billet « Croire », j'avais écrit pratiquement la même chose.

    ¦)

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  10. Hey, ben, Zed, on est d'accord sur beaucoup de point... Y a juste que je sais pas à quoi tu me demandes de répondre, à propos de la folie...;-((
    J'aimerais beaucoup savoir ou se trouvent les billets dont tu me parles... Est-ce que les liens se trouvent chez toi??

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  11. « Je crois bien que beaucoup de gens que nous disont sains d’esprit ont des araignées au plafond qui tissent en long et en large, et ce, sur plusieurs couches… C’est une bonne protection… Mais moi, même en état de vulnérabilité la plus vulnérable, je me remets encore en question, (...)

    Exactement. Faudrait arrêter de se poser des questions et tout gober les avalanches de stupidités de notre société pour avoir l'air normal... La plupart du temps quand je fréquente les gens de ma famille, j'ai l'impression d'être pour eux une folle. Parce que tu sais, je m'intéresse aux questions sociales, idéologiques, politiques, je n'avale pas Walt Disney et toute la ribambelle comme un verre d'eau de source.

    Quand je fréquente des gens qui se posent aussi des questions, par exemple des intellectuels, des théoriciens (simplement parce que c'est mon domaine) ou des gens de la rue, des ouvriers toutes sortes de gens plus allumés politiquement (simplement parce que je parle à plein de monde), je trouve à nouveau que mes neurones fonctionnent très bien. Je suis très bouffonne et très tannante, ça dérange, et très sérieuse, ça, ça DÉRANGE!

    Important de se tenir avec des gens qui peuvent comprendre un peu qui on est et où on va. J'aime bien ma famille, ceci dit, car de mon côté, je peux les comprendre. C'est le vise versa qui ne fonctionne pas fort.

    « Squeegies », pourquoi? Je ne connais pas ce quizz (et ne le connaitrai pas non plus)... Je ne sais pas si tu es « border line », mais je crois que chaque personne se livre des combats intérieurs. C'est ainsi! Il y a ce que l'on est d'après nous, comment on croit que les autres nous voient, comment on voudrait être, et toutes les autres forces inconscientes, le pulsions, bref, l'humain n,est pas simple. C'est plus prononcé chez certains et certaines, d'autres, comme tu dis, laissent s'accumuler les rideaux opaques jusqu'au jour où tout s'écroule ou alors meurent en bons consommateurs...

    Autre question : quel rapport faits-tu entre ce billet et le vide, comme tu en parlais chez moi? Crois-tu que la peur du vide est responsable de notre désorganisation intérieure ou je ne sais pas? Comment vois-tu cela?

    Le bonheur est aussi en large part biochimique. Débalancement hormonal, fatigue, stress et vlan! Faut pas non plus prendre cette part biochimique sur ses épaules. Vos quatre épaules, à elles, forment une synergie. À combien d'épaules équivalent-elles? Va savoir!
    Voilà mon commentaire, celui auquel j'aimerais bien que tu répondes, s'il te plait. ¦)

    Voici les liens, Jo : Accent Grave et Mazzaroth, ici.

    À+ Zed ¦)

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  12. Waouuuu!!! Tu m'en donnes, des trucs compliqués à lire, de si bon matin!! Mais bon, j'aurais pu les lire à toute autre heure que ça n'aurait rien enlevé à leur complexité...
    Tout d'abord, oui, les plus fous ne sont pas toujours ceux qu'on pense... Pour moi, l'humain 'ordinaire', celui qui compose un bon 85% de la population, a perdu tout sens critique, et ce, au nom du bien paraître, pour se faire bien voir des 'autorités' grandes ou petites... La plus grande partie de la population se comporte comme les fameux trois singes, mais les trois dans un... Yeux bouchés, oreilles bouchées, et bouche cadenassée... Moins on en voit, en entend et en dit, mieux on se porte... Et c'est ainsi que des dictactures s'installent. Pense aux allemands de 1936... à ceux de 1939... et à tous les autres, en passant par ceux qui se trouvèrent sur le chemin de Pinochet ou de Duvalier. Par la perte de son sens critique, ou par refus de le développer, l'humain 'ordinaire' permet que de telles situations se produisent et perdurent, croyant ainsi se faire du bien, alors qu'il se fait le messager du mal, mais who knows?? Parce qu'une médaille à toujours deux cotés, il est bien difficile de savoir lequel est le bon, et souvent, l'humain 'ordinaire' choisira comme bon coté celui qui est le plus brillant, pour le moment... Pour moi, c'est ça être fou!
    Regarde aussi du coté de l'édition. C'est un milieu dans lequel on a depuis toujours choisi pour la masse. Qu'est-ce qui sera publié? Quand, sous quelle forme, à quel prix, afin de controler dans quelles mains ça se retrouvera. Avec la venue d'Internet, plus de censure, ou si peu, puisque n'importe qui, comme toi et moi, peut désormais faire paraître à qui veut bien le lire, ses pensées et opinions. Pas étonnant que les journaux soient au bord de la panique, et les éditeurs au bord de la faillite!! C'est une grosse perte, la perte du contrôle des esprits, et c'est aussi un gros risque pour les gens à qui appartiennent ces maisons d'édition. Fini le pouvoir sur ce qui sera lu, et cru, dans les chaumières, et c'est à mon avis, une très bonne chose... mais je m'égare... Retour à ta question..
    Ben, ce qui rapproche nos billets, c'est le doute:
    'Faire régulièrement le ménage des garde-robes. Évacuer les accumulations de poussière. Aérer. Ébaucher sa construction sur des choix que l'on sait ne pas être absolus ou objectifs, qui laissent place à la croissance, à la flexibilité.

    Accueillir le doute, le mouvement, les questions tout en sachant que les réponses ne viendront jamais combler notre soif de comprendre, de Vérité, d'éternité'...

    Ne pas prendre pour vérité ce qui est dans l'air du temps, mais se garder un espace à soi, généralement vide de préférence, ou du moins nettoyé de ses toiles d'araignées, régulièrement, afin de faire place à nos pensées personnelles!!
    Voilà!!

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  13. Ah!! Je nous relie, et je constate que je n'ai pas répondu à la question au sujet des squeegies... Ben c'est un peu simple, mais c'est tout bonnement à cause de leur attitudes et apparences hors norme... La rébellion, la contestation, le fait de constater que certains choisissent un peu et peuvent vivre avec le petit change d'un autre, ce dernier attaché à sa voiture, son standing de petit, et même de très petit bourgeois... Le fait de leur faire un pied de nez à tous et d'accepter ce qui vient avec... ;-)) Il y a beaucoup de moi dans ça, même si je ne tiens pas à vivre ces conséquences... mais j'ai testé quelques fois mes capacités à assumer des différences, avec de variables succès... Ma fille est certainement le plus réussi de ceux-ci...;-)...

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  14. Merci Jo!

    Pourtant, censure il y a beaucoup sur la Toile.

    L'anonymat ou le pseudo n'est pas toujours suffisant. On ordonne la destruction du blogue qui est soupçonné de..., on parle politique, société, d'une manière un peu trop dérangeante, de son milieu de travail? Gare à ce on.

    Des employeurs se servent de Facebook afin de recueillir des infos avant d'employer une personne, on censure des journalistes, de plus en plus de blogues sont privés.

    Connais-tu Hadopi?? Je viens de me taper cet article. Je ne suis pas d'accord avec le téléchargement illégal, mias semblerait que c'est un crime plus odieux que le viol... Regarde en particulier tout ce qui suit à partir du Cnil. Tu m'en diras des nouvelles.

    Et j'aimerais, si tu n'es pas trop tannée, que tu me dises pourquoi le terme « swqueegee ». Est-il de toi et c'est le laveur, nettoyeur indésirable (mais souhaitable?) ou provient-il du quizz.

    Je t'embête... C'est que le sujet est intéressant. Tu n'es aucunement obligée de me répondre. Merci pour ton temps et ta réponse.

    Zed ¦)

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  15. Tu as raison Zed, le web n'est pas, non plus, un endroit libre de toute censure, et c'est aussi bien, tant mieux, parce qu'il y a beaucoup avec quoi je ne serais pas tellement contente que ma fille, qui déjà s'y fait les dents, se trouve confrontée... La censure.. un autre beau sujet de discussion ou les contraires finissent par s'entendre, parfois, souvent... C'est comme ça quand on laisse la place au doute...
    Le terme de squeegies est de moi... C'est l'image que j'ai des êtres quelque peu torturés, mais libres dans leur propos et sentiments, qui habitent le fond de mon coeur... Ceux qui préfèrent la douleur d'être 'vrais' (est-ce possible, ça??) à celle d'être faux...
    Olala, on a pas fini avec des sujets comme ça... On peut en discuter longtemps, trouver des points d'accord, mais aussi des grandes différences dans nos perceptions...;-)

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  16. Regarde l'heure en bas de nos coms, on s'est croisées dans le cyberespace et c'est pour cela que je n'avais pu voir ta réponse. Mais c'est intéressant car ta deuxième réponse est un peu différente...

    Oui, c'est tout à fait possible. L'intégrité pour moi passe par-dessus probablement n'importe quel sentiment. Après tout quand on dit à quelqu'un « Je t'aime ». Si ce n'est ni le bon « je » ni le bon « tu », ça vaut quoi?

    D'un autre côté, quand je cherche quelqu'un d'identique à moi, bien je me regarde dans le miroir. Même là, tu vois, c'est quand même à l'envers... Scouic-scouic! :D

    Et puis hein, c'est toi qui amène de grands sujets comme ça! J'aime bien, mouahhhhh!

    Zed ¦)

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