Ce fut un long et dur hiver. Nous avançons lentement vers le redoux, mais le mouvement est ralenti par des neiges annoncées, des lourdeurs imprévues. J'ai lâché mes cours pour cause d'écoeurite aïgue et même si parfois j'ai une sensation de regret qui se pointe, je la tasse vite pour me remettre en tête les multiples frustrations de ce second semestre. J'ai envie de m'amuser, je suis assez vieille pour faire ce que je veux et voilà. Je ne m'amusais pas. Il n'est pas dit que je n'y reviendrais pas un jour, mais cette session d'hiver, de froid et de soir, de par coeur et de grève a eu raison de mon intérêt. J'ai quand même écrit durant ce semestre et des trucs que je trouve assez bien. Si on me demandait mon avis sur le certificat de création littéraire, je suggérerais que des ateliers et rien d'autre. C'est là qu'on pousse nos limites, qu'on échange et qu'on avance. Voici donc le premier texte écrit en janvier. Dép
fictives ou pas