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Messages

Scarabaeidea

Voici enfin mon second texte présenté en Atelier d'écriture au semestre dernier.  J'ai reçu la correction ce soir et je suis encore une fois très satisfaite du résultat obtenu, encore un B+ avec des commentaires très intéressants.  Il faut absolument que je trouve comment identifier ces fameuses prises en charge qui me donnent tant de fil à retordre, mais je crains bien être devant un problème de langue de bois, le vocabulaire utilisé lors des corrections m'est assez étranger et je n'ai pas vraiment pris le temps de faire les recherches nécessaires pour m'y retrouver.  Didascalie, ça vous dit quelque chose?  J'ai dû chercher dans le dictionnaire pour savoir de quoi il retourne et malgré la définition assez claire, je n'arrive toujours pas à identifier ces passages dans mes écrits.  Ça viendra peut-être...  Assez de bavardage, voici le texte... Scarabaeidea —Faudrait que tu viennes là, Emmanuel! Écoute, j’en arrache pour vrai, je tiens pratiquemen

Zone grise - Nouvelle

Texte soumis en Atelier d'écriture UQAM 2018.  Ça été une belle occasion d'apprentissage de la ré-écriture maudite.  Et que de pas parcourus depuis et que de coupures, ratures, ré-arrangements et autres tortures!  J'ai eu bien des maux de tête, beaucoup de périodes de découragement où je savais plus trop quoi faire ni comment le faire.  Il y a encore du travail mais comparé au premier jet, c'est assez réussi!  La preuve?  Un beau B+ ;-)   Zone grise Il vient de loin. Ses yeux noirs parlent d’ailleurs au milieu desquels je me verrais bien. Dois-je y plonger ? Il me regarde et j’angoisse. La distance qui nous sépare se mesure en kilomètres de différences culturelles. Il n’y a rien entre nous, sauf le désir qui déborde de partout. «  I want to love you, and treat you right   I want to love you, every day and every night ”.         Une nuit trop chaude.  Un bar de la Maine où la bière coule à flots. La foule hétéroclite se balance sur l’after beat au cen

Une fiction - Coraline

Dernier texte de la série des Ateliers d'écriture créatrice, voici une nouvelle écrite au cours des dernières semaines.  Elle comporte probablement son lot d'incohérences puisqu'aucune recherche n'a été effectuée en vue d'authentifier certains passages au sujet de diverses procédures légales, immigration, constat de décès ect.  mais comme c'est juste pour le fun et aucunement pour publication, ça va rester comme ça. C'est pas un sujet rigolo, loin de là et je ne sais vraiment pas pourquoi il s'est imposé à moi.  J'ai aussi tenté de faire une Québécoise de mon personnage, sans succès, ça voulait pas.  J'ai même voulu tout mettre au panier, parce que tannée de me relire et de trouver ça tellement glauque en contraste avec l'été lumineux qu'on vient de venir. Bref, ce n'est pas une histoire que j'aime mais elle est là.   Je vous laisse en penser ce que vous devez... Coraline       C’est juillet.  Dans l’air cha

Banale histoire de vieux jeans usés

Le pantalon laid danse sur le terrain de jeu multicolore du parc. Il sautille, gambille, tressaute sur ses bords mal finis et usés à la corde. Les fils brisés des coutures flottent dans l'air chaud de juillet. Sa ceinture se serre un peu, dirigeant l'entre-jambe là où les applaudissements sont les plus bruyants. Les boutons ont sautés depuis longtemps mais le tout garde une forme à peu près convenable qui ne choque pas les mégères ni les fillettes.             Oh ce qu'il est laid, ce pantalon, avec ses taches de graisse et de jaune d'oeuf séché, mais on parvient presque à l'oublier tant sa danse envoûte et amuse la foule. Un pas à gauche, deux autres à droite, il avance et recule en cadence, à un rythme endiablé sans jamais se poser plus d'une seconde sur l'herbe jaunie par l'été. Depuis plusieurs semaines, le sol est chauffé à blanc par un soleil impitoyable. Aucune pluie n'est encore annoncée, aucune fleur ne parvient à éclore, les b

Canicule

Ça sent l'orage, la pluie... Ça sent le chien mouillé, le fruit pourri, Ça sent l'humidité des jours d'été qui n'en finissent plus d'ensoleiller. C'est déjà passé. La pluie ne viendra pas ce soir, ni demain.  Ça sent le vent, le salé de l'océan... Ça sent le trop plein de sueur dans le bus après 5 heures. Le vent est tombé au combat en ces jours d'été, supprimé par un trop plein de degrés à l'étuvé. La pluie ne viendra pas ce soir, ni demain.  Ça sent l'asphalte surchauffé, le goudron des toitures en ébulition sous le soleil de midi, ça sent les neurones qui se cognent, à l'étroit dans les crânes qui surchauffent aussi. La chicane va pogner, y a plus moyen de penser, La pluie ne viendra pas ce soir, ni demain.  Ça sent la mort dans l'âme, le désespoir fécond et jamais bien loin, le pipi de chat de ruelle chassé par le chien du voisin. Ça sent l'oubli de soi et des autres, la défection des acteurs, du public et de sa mère

Chapitre 1 - Sans titre encore

Je me sors la tête de ma remise en forme un instant et soumet ici un début de roman potentiel.  Le point de départ:  une boule de cristal donnée en observation.  Ce qui suit en est le résultat et je songe à poursuivre sur cette lancée parce que l'idée est intéressante et le déploiement de l'histoire est bien enclenché.  Me reste à m'y mettre... Chapitre 2 bientôt? Pixabay - User keialein        Lorsque je la vis dans la vitrine de l’antiquaire, mon cœur bondit dans ma poitrine.  Il  me semblait incroyable que ce minéral maléfique d’une valeur inestimable se trouva  enfin devant mes yeux.  Juste avant mon départ, Maître Archibald doutait toujours de la  réussite de mon expédition en Terre d’Ailleurs.  Il se méfiait des élucubrations du marin  ivre aux portes du  port de l’Est. Ce vieil édenté radotait sans fin au sujet d’une petite  planète sans orbite, aux pouvoirs infinis qui serait apparu dans une vitrine sordide de  l’Entremonde.  Et voilà que je me trouvais de

Prise de poids, prise de tête

On me dit que c'est pas si pire, que je m'en fais pour rien, mais j'aime mieux m'énerver avant que ça devienne trop grave, chui faite comme ça! J'ai cessé de fumer, il y a presqu'un an et malgré mon poids plume légendaire, j'ai accumulé les kilos en trop.  1m 57, 64 kilos, ça commence à faire rond un peu à mon goût.  En plus que j'ai pas l'habitude, je me reconnaissais plus! En janvier dernier, sur la plage, avec mes gros bras et ma face ronde Les 2-3 premiers kilos sont partis tout seuls, après quelques mois à ne plus me goinfrer de tout ce qui me tombait sous la main.  Mais je suis restée bloqué là, à osciller entre 61 et 62 kilos, durant plusieurs mois.  Jusqu'à ce que je me décide à vraiment prendre le taureau par les cornes, parce que le docteur m'a annoncé une pression sanguine trop haute à son goût.  Je sais depuis que ma pression est tout à fait normale, mais sur le coup, ça m'a donné le choc dont j'avais besoin.  Je