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Messages

Who's who imaginaire

Au cours des dernières semaines, j'ai eu à écrire de toutes sortes de manières sur toutes sortes de thèmes.  Un exercice que j'ai bien aimé est l'entrée au dictionnaire de ma propre personne.  On se donne la vie que l'on veut... ou pas, des expériences loufoques émises par des demi-vérités ou de pleins mensonges.  C'est tout ce qu'on a envie et encore plus parce que c'est tordu, twisté et on s'en donne à coeur joie dans la mythomanie. Les résultats furent hilarants, surprenants, inattendus et toujours fantastiques! Voici donc ce que le Who's who dirait de moi, s'il n'avait aucune crainte de poursuite pour atteinte à la vie privée ou à la réputation. T, Jo, 1959- ? Après une enfance passée entre les pages de n’importe quel livre pour éviter le réel, J. T. se marie trop jeune à un ami d’enfance. Elle devient, sous l’influence de Raskolnikov, prêteuse de livres sur gage en Sibérie de Montréal.  C’est quand son patron la surnomme Mme Cas

Petite nouvelle vite faite

Hier, c'était le dernier des Ateliers d'écriture créatrice .  Je me sens comme un gros vide en dedans parce que même si c'était court, seulement 10 semaines, et juste 2 heures par semaine, j'ai eu beaucoup de plaisir et j'y ai rencontré des femmes très intéressantes.  Au cours de ces trois mois, nous avons touché à plusieurs genres littéraires, histoire de voir comment le tout fonctionne et se mouiller un peu.  Hier, pour la grande finale, nous avions à écrire une "nouvelle instant".  Un cours texte complet, avec un début, un milieu et une fin, écrit en quelques 30 minutes, à froid, à chaud, juste comme ça en partant de rien sauf quelques consignes.  C'est certain que ça demeure une ébauche, quelque chose à peut-être étoffer, explorer, exploiter.  Mais pour le moment, ce n'est que ça, un embryon d'histoire.  Une histoire triste en plus mais qui pourrait se développer en quelque chose de plus lumineux, si jamais l'idée me prenait d'y

Un pique-nique raté

              Nous marchons depuis presque trois heures déjà.  Nous sommes arrivés tôt et avons commencé à marcher au bas de la montagne jusqu’en haut, là où il n’y a que des rochers et une vue incroyable sur la ville au loin.   Puis,  retour vers le bas par un petit chemin de traverse, presque invisible du sentier principal.  Mes genoux protestent et renâclent contre les cahots dus à l’austérité du terrain.  Mon dos se cambre dans des tentatives loufoques pour garder un équilibre moins que certain.  Celui-ci est constamment compromis par les éboulis de cailloux et les crevasses et racines qui apparaissent sans s’annoncer sous mes chaussures cloutées.  À bout de souffle, épuisée par cette randonnée printanière trop intense suite à un hiver de nonchalance, la vue du lac me rend du cœur au ventre et je m’aperçois que j’ai vraiment faim.  C’est avec un enthousiasme renouvelé que je me précipite vers une table à pique-nique éloignée des autres randonneurs.             

C'est juste des mots

Après trois années passées à rien faire ou autre chose, me revoilà dans l'écrit. Je fais autant de fautes qu'avant pis sais-tu quoi? C'est même pas important! J'en ai appris des choses au cours de ces trois ans. J'ai changé, mais je suis pas mal la même. J'ai écrit... beaucoup, peut-être trop pour ce que ça vaut. Mais je me suis amusée, j'ai cessé de fumer, j'ai pris 10 kilos et je les reperds petit à petit en marchant comme une forcenée. Je me savais pas si déterminée, certains diraient entêtée... pis j'aime ça. Ben voilà... On va commencer par ça... Un petit slam écrit à toute vitesse lors d'un exercice de style dans le cadre d'un atelier d'écriture. Je note les thèmes récurrents, la facilité avec laquelle les mots me sont venus. J'aime ça, ça m'a rappellé de bons feelings.   Y a rien de mieux que de sauter dans le vif du sujet et de le crier à corps perdu!       Je suis … un être de rébellion, le grain de sab

Docteur, t'es malade!

Ça  commençé par un mal de gorge, un banal mal de gorge.  Mi-juin, ça arrive, on s'en fait pas pour ça.  Les malaises saisonniers de ma fille se résument à de vulgaires maux de gorge, suivis d'une journée de fièvre et d'une période de somnolence de 24 heures, puis, tout redevient normal.  J'avais aussi un rappel pour un test d'urine non-conforme, infection urinaire sans symptôme, encore cette fois.  C'est devenu un running gag. On en profite donc pour aller ensemble chez le bon docteur 'Bleh', médecin lambda depuis toujours ou presque dans une clinique du quartier, que nous voyons en cas de nécessité absolue seulement, parce qu'on haït ça, aller chez le docteur.  On va aussi lui parler de cette courbe étrange dans le bas du dos de mon ado, qui est apparue il y a presque un an et que je mets sur le compte de la croissance, tsé, ça va se replacer, comme chez les filles qui ont un sein plus gros que l'autre à 15 ans. Le bon docteur Bleh est étra

Miss de rien

Je n'en ai pas parlé, presque pas.  Parce que ça me faisait un peu honte quelque part, dans ma féminité libérée, dans mon idée de ce que nous étions et de ce que nous sommes, filles, femmes du XXIème siècle.  Parce que ça fait 'wannabe', ça fait peu sûre de soi, ça fait 'regardez-moi, j'existe', ça fait 1960, Charlebois et 'J'cours les concours y paraît que j'ai toute pour...' Bref, ma fille s'est incrite à un concours de 'miss' qui s'est terminé samedi dernier, yeah, enfin! Depuis octobre que nous étions tenus en laisse, à la merci d'activités connues à la dernière minute ou presque.  Le tout agrémenté de dépenses à tout venant, sorties ici et là, achats des dvd de photos, d'une robe de soirée, de robes cocktail, tsé, elle en porte tellement souvent, ça va maintenant moisir dans le placard! On me dit que j'aurais pu refuser, que j'aurais pu dire 'non ça va pas la tête!'.  C'est pas moi, je suis p

Mémé attaque - pis je parle presque plus de la polémique que du livre

On se rapellera ma visite en Haïti , après l'invitation lancée at large par Mémé attaque Haïti  à la fin de l'été 2012. J'ai passé une superbe semaine dans un lieu où je n'aurais pas mis les pieds (becoz les média) juste parce qu'une fille de mon coin de pays a eu le guts de s'y installer pour une année!  C'est pas rien, passer une année en Haïti... et c'est là que ça déraille!!  Ça déraille oui, parce qu'il y a des gens qui vivent en Haîti, de leur naissance à leur mort, et c'est rien, c'est juste leur vie... Alors, passer une année dans ce pays, faudrait que ça fasse les manchettes?  Pas sûr!  Mais oui, ça impressionne les Blanches lambda comme moi qui y voient le summum de l'exostisme mis à leur portée.  Est-ce que je connais Haïti?  Pantoute!! Et j'ai le sentiment qu'y passer le reste de ma vie ne changerait rien à ce constat. Mémé vient de nous sortir un second livre sur son récent séjour en Haïti, intitulé comme son blog