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Messages

Le pire est avenir...

Temps gris, mouillé Pleut pas, fait frette... un peu... Une petite déprime de pré-hiver me joue un air connu J'attends... Rien en fait... Je me sens sur 'hold'... pas comme hold up... mais comme hold on... Une musique d'ascenseur au bout du fil de ma vie... est plate (la musique) Fait gris, fait frette Je m'ennuie pas, je vegète Je m'en plains pas, j'assume Et j'en profite à pleines mains, à pleine bouche Je m'empriffre à ne faire que ce qui me plaît quand je le veux quand ça me plaît Ma vie n'est faite que de ce que je veux que de ce que j'aime Plains toi pas la bouche pleine!!!! Et malgré ça, je me sens un petit creux... D'émotion, de vie réelle, de partage, de sensation... Tout en me demandant c'est quoi au juste, parce que je sais pas trop ce qui manque et suis moins que certaine de l'avoir déjà ressenti, ce plein! Émotion, sensation.. ça vient pas du boulot ça... Partage, vie réelle encore moins... Mais il y a un truc qui clo

Métamorphose

Sur le sol, un vieux futon vert passé, des papiers froissés, déchirés, des vêtements en quantités phénoménales, bas orphelins, sous-vêtements de toutes les couleurs, t-shirts logoisés des anarcho triangulés, paquets de cigarettes vides et le reste, laissez aller votre imagination. Un bureau qui fut jadis, de travail, est envahi par des verres aux fonds croutés, des cannettes et des bouteilles de bière remplies de mégots, des cendriers de même et quelques restants intacts de Johnny Walker dans leurs flacons d'origine... De la poussière tremble dans les interstices du store tiré fort contre le milieu du jour. Les toiles d'araignées décorent de leur dentelle les quatre coins supérieurs de l'antre alors qu'un vieux skate-board élimé d'avoir trop servi fait le mort près de la penderie aux portes ouvertes en permanence sur un néant de ténèbres profonds. Juste en face, l'autre pièce est peinte de frais en vert clair, avec de joyeux motifs blancs. Les rideaux ouvert

La folie comme de raison...

J’ai certainement déjà utilisé ce titre, ou je l’ai emprunté à un écrivain ‘célèbre’, je ne saurais dire, mais ces mots me sont tellement familiers… À un point que ça fait un peu peur, comme si je me les appropriais pour de vrai, pour de bon, comme si je les faisais miens, comme si je me disais que je dois trouver une validité à ma folie… Oui, la folie est une raison, dans notre monde de performance, là ou les performants sont les bêtes les plus féroces du royaume des animaux zumains… Et, suite à un diagnostic de trouble de personnalité limite, ben, la folie, je l’assume, je l’accepte, et je ne la cache pas vraiment, même si elle semble disparue et surtout, si je ne la porte pas en étendard… Elle est là, je le sais, et j’y prends garde… Mais d’où ça vient, ce sujet si grave, en cette si belle journée de fin d’été ?? Le soleil brille, il fait plus chaud qu’il ne le devrait, c’est bleu, blanc, or, les fleurs continuent de s’épanouir, en jaune vigoureux, en bleu scintillant, en roug

À quoi elle joue????

Après ce long moment d’absence passé à regarder les mouches voler et les moustiques piquer, à quoi elle joue??? Joue t’elle de la ‘guitâââre’?? Non, pas du tout, du moins pas encore!! Mais ce n’est pas dans les futurs impossibles, parce que oui, voilà… Sky is the limit quand on a tout le temps devant soi!! Même se mettre à jouer de la guitare devient quelque chose de pensable… Alors, si elle n’a toujours pas appris à jouer de la ‘guitâââre’ que fait-elle?? Que pense-t-elle?? Après une malencontreuse chute sur le sol vert, mais péniblement dur d’un pseudo resto italien, elle se remit debout lentement, précautionneusement, sur la pointe des orteils… Mais n'a jamais été voir Wolverine , par contre, ce qui devait être le but de cette sortie!!... Les points de suture prirent un temps fou à tomber, telles des feuilles d’automne jaunies solidement accrochées aux branches autrement dévastées d’un peuplier malade d’amour, feuilles rebelles et revêches, sangs mêlées, ne voulant pas du

Lectures critiques

Je viens de terminer deux bouquins francophones... Et je pense me contenter des Anglos, suédois et autres italiens de naissance pour mes prochaines incursions dans le monde des livres... Comme je le lisais récemment dans La Presse en ligne, le livre se porte mal au Québec!! Ben, si les éditeurs se donnaient la peine de fouiller un peu plus loin que le premier blogue lambda, le livre se porterait p't'être mieux!! Oui, l'une de ces lectures est un blogue édité sur papier, comme si c'était nécessaire! Il s'agit de ' Je ne suis plus une oie blanche ' de Josée Blanchette , personnalité dont j'ignorais l'existence jusqu'au moment ou une ex-collègue de travail m'en glissât un mot, me la décrivant comme un double ou presque de moi-même. Zut, si c'est ça l'image que je projette, je dois être plate rare!! Loin de moi l'idée de jouer à la critique littéraire branchée, il n'y en a que trop partout autour du web! Mais franchement!!!!