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Messages

Passage à vide, mais je récupère - L. Vazquez, Atelier du 7 septembre

 Le déménagement a bien eu lieu et nous avons été fourbus pour un très long moment. Nous ne sommes cependant pas au bout de nos peines, des travaux de peinture intérieure auront lieu dans quelques jours...et j'ai bien hâte d'en avoir fini pour vrai de vrai. Les cours ont repris... j'ai eu une première classe sur l'oeuvre de Léonora Miano. Ça promet d'être vraiment intéressant, mais en même temps, vraiment prenant pour ce qui concerne les lectures, le temps de travail hebdomadaire. J'ai aussi assisté au premier cours sur les Formes et fonctions du spectacle vivant avec pour enseignant Gilbert Turp, cours qui promet d'être vraiment dynamique et très peu conventionnel. J'ai fait une première lecture de théatre, une oeuvre de Goldoni, que j'ai aussi pu regarder sur la plateforme " madelen streaming par l'INA ", qui offre, en ligne, une sélection de pièces de théatre, films plus anciens, classiques, incontournables, introuvables ailleurs. J...

Juste un petit soupir…

  … et tu es parti. Un tout petit bruissement, ta paupière qui s’alourdit, ton regard tout à coup figé sur le néant. C’est fini.  Tu es un être de souffrance, recueilli par pur hasard. Rejeté par ta fratrie, mon cœur n’a pu résister à tes yeux encore bleus, à ta maigreur de petite chose peu combative. Je suis tombée sous le charme de ta vulnérabilité et de ta fourrure si noire qu’on y voit des reflets bleutés. On m’a dit — « C’est une fille ». Alors voilà, on a ça comme faux départ… quelques mois plus tard, il est devenu évident que cette Dora casse-cou était en fait un gros matou… Et gros et grand, oh que oui, tu l’es devenu. Un chat noir digne d’une grande sorcière! Tu as été renommé Midnight, mais pour moi, t’étais le Boubou. Petit surnom sans raison, juste pour le plaisir de la redondance, des sons moelleux qui se bousculent et roulent sur la langue, sur les lèvres. Le Boubou, comme ton gros corps tout long tout doux.  Chat très calme, tu aimes les...

Épuisement

  Bien vrai qu’à force de ne pas dormir, on perd le sommeil!  Je suis dans un état assez déplorable. Le cumul des nuits grises (à demi-blanches) me rend grognonne comme un bébé qui perce ses gencives.  Au moins, le grand désencombrement pour la prise de photos des lieux est bel et bien derrière nous.  Tout s’est très bien déroulé et il semble que nous ayons accompli un excellent boulot. Le tout sera publié dès demain dans les pages web des sites de ventes immobilières du Québec, et j’ai pas hâte du tout. C’est fou comme j’angoisse pour tout et rien et en ce moment, une angoisse en chasse une autre. La tranquillité d’esprit se fait aussi rare que les cerises de Cayenne au Canada!  Pour ajouter une couche à tout ces embarras, les maisons disponibles que nous voyons en ce moment sont toutes à hurler, ou trop moches, ou trop loin, ou trop chères quand elles semblent convenir et sont agréables à l’oeil.  Il y a de ces porcheries pour lesquelles des montants fara...

Et moi dans tout ça, je rêve

  Writever commence à peine, et j’ai déjà une journée de retard. Est-ce que j’ai envie ou pas?  Je pourrais intégrer le mot du jour à mes réflexions, plutôt que de créer de la fiction… et puis, qui dit que mes réflexions ne sont pas fictives? J’interprète une réalité, la mienne et j’y mêle des désirs, des souvenirs, qui sont différents de ceux des autres mêmes sur les mêmes événements, un point de vue, une position dans le temps, posture superficielle et changeante… bref, ma couleur personnelle.  En ce moment, je découvre que vendre une maison est beaucoup plus dérangeant et stressant que d’en acheter une.   Je n’ai aucun souvenir de tant de prises de tête, de tant de complications et d’incompréhensions lorsque nous avons fait les démarches pour acquérir notre résidence actuelle. Vendre, c’est complexe, ça demande de la préparation, de s’entendre avec le jeune homme qui sert de présentateur envers les éventuels acheteurs (et ça ne va pas de soi, malheureusement...