Sur le sol, un vieux futon vert passé, des papiers froissés, déchirés, des vêtements en quantités phénoménales, bas orphelins, sous-vêtements de toutes les couleurs, t-shirts logoisés des anarcho triangulés, paquets de cigarettes vides et le reste, laissez aller votre imagination. Un bureau qui fut jadis, de travail, est envahi par des verres aux fonds croutés, des cannettes et des bouteilles de bière remplies de mégots, des cendriers de même et quelques restants intacts de Johnny Walker dans leurs flacons d'origine... De la poussière tremble dans les interstices du store tiré fort contre le milieu du jour. Les toiles d'araignées décorent de leur dentelle les quatre coins supérieurs de l'antre alors qu'un vieux skate-board élimé d'avoir trop servi fait le mort près de la penderie aux portes ouvertes en permanence sur un néant de ténèbres profonds. Juste en face, l'autre pièce est peinte de frais en vert clair, avec de joyeux motifs blancs. Les rideaux ouvert...
fictives ou pas