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Histoire de bus et métro

 Fin de cours à 16h… on placote un peu devant les portes, et je quitte finalement, direction Montmo.   Oupsss… interruption de service ligne orange jusqu’à 17h! Maudit, j’aurais dû passer mon tour sur la conversation entre deux portes, je serais déjà dans un wagon, en route!  Des autobus sont mis à disposition, mais j’exécute le plan de retour B, qui m’a déjà sauvé d’une ride de bus bondé de l’enfer dans le passé et me dirige vers la ligne verte station Pie IX pour prendre le bus ultra rapide vers le nord.   Ben là aussi, des problèmes… Détour sur la 25e av… ça ne bouge pas, on stagne entre Rosemont et Beaubien pendant trop longtemps. J’ai chaud, le bus est plein à craquer, la nausée s’installe et je commence à croire que je suis tombée dans une craque temporelle menant dans un monde parallèle où les trajet de bus durent l’éternité pour vrai.  Si mes cheveux n’étaient pas déjà blanc, ils perdraient leur couleur! Sur mon cellulaire auquel ne reste que 20% de vie renouvelable, je lis qu’

Transport en commun

  Et je remets ça encore une fois, incertaine de compléter mais sait-on jamais Tous les jeudis, beau temps mauvais temps, je quitte vers midi trente et je me dirige vers l’arrêt de bus. Quand j’ai de la chance, le bus s’amène selon l’horaire prévu et je peux relaxer tout au long de ce long trajet jusqu’à la station de métro. Quelque fois, le bus est en retard, ne passe pas du tout ou ne s’arrête tout bonnement pas, pour une raison qui m’échappe… Peut-être suis-je parfois invisible, qui sait? Aujourd’hui, comme tous les jeudis, je me suis amenée à l’arrêt en question et, jour de chance, le bus est arrivé quelques minutes plus tard. J’ai pris place sur une banquette latérale composée de plusieurs sièges recouverts d’un vilain tissu rèche et raide, multicolore intachable et possiblement non-lavable, collés les uns sur les autres. Une dame occupée à visionner des vidéos rigolos sur son cellulaire prend place a ma droite, le siège de gauche demeure inoccupé. Au tier de ma course, un homme s

Scrapbook

 C’était un grand cahier, qu’on appelait alors scrapbook. De dimensions inhabituelles, il demeurait à la maison.  On y mettait tout et n’importe quoi, des histoires, des bouts de vie, des collages, des fleurs séchées, des dessins, toutes ces petites choses qui marquent notre passage dans un temps donné, recueil des traces des préoccupations du moment. Je n’en ai gardé aucun et ça m’attriste. Il devait s’y trouver bien des réponses aux questions existentielles et identitaires qui vivent toujours en moi. Ou, ce n’était que des bêtises, une occupation pour jours de pluie, sans arrière-pensées, des signifiés sans signifiants. Image by Mediamodifier from Pixabay