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Affichage des messages portant l'étiquette Laura Vazquez

Avec un peu de retard et un autre - atelier du 19 novembre

  Comme quoi le sujet n'a aucune importance. L'exercice est composé de deux textes qui se rejoignent, soit une vision au Je, Tu, Il, peu importe... puis un élargissement vers un thème plus vaste, n'importe lequel... L'idée vient d'un poème d'Audre Lorde, intitulé Charbon , tiré du recueil du même titre,  appuyé par les pensées de Schopenhauer sur la banalité des thèmes dans son livre Écrivains et Styles disponible gratuitement en version pdf ou EPub... Il s'agit en fait, de travailler sur la description.  J'ai choisi Je et le temps - que d'originalité... Pas vraiment satisfaite, mais ça m'a aidé à me poser, l'hyperactivité se faisant galopante en cette fin de semestre! Je Point d’interrogation perpétuel À l’endroit, à l’envers, il se pose sur tout, partout Incompréhension des rouages du monde, des rouages du temps Des questions, comment pourquoi – le qui et le quand importent peu, malgré le temps car tout se répète, tout se répète constammen

Le plaisir d'étaler des clichés douteux

  L’atelier de cette semaine demande que l’on crée une atmosphère, un lieu, une description de l’environnement, qu’on l’habite, en parle comme d’un espace connu.  Puis on doit y invoquer un personnage, et celui-ci doit se présenter tout en généralités et clichés… un archétype de son genre… parce que comme le dit Foucault, il faut aller au-delà du réel, et ignorer les limites du monde... quand le texte le demande. Je ne sais pas si mon texte le demande, mais je veux bien me prêter au jeu! Pour se faire, nous avons un exemple tiré du premier roman de Dostoïevski, " Les Pauvres gens ", que je ne reproduirai pas ici, ce serait gâcher le plaisir, mais sachez qu'il s'agit d'un pauvre homme  monologuant sur ce que sont les pauvres… et c'est édifiant! J'ai choisi à mon tour, de faire se croiser un arrêt de bus et une sportive, par une torride journée d'été. Image par  Wolfgang Eckert  de  Pixabay Midi juillet, un arrêt de bus. Même l’herbe sèche sue sous les a

Tautologie - Premier exercice des ateliers d’écriture de Laura Vazquez

Tautologie = Vérité évidente  Et c’est ici, ainsi, que ça commence Dehors dedans devant l’écran La pluie mouille, l’air se respire Le lait tourne dans la casserole, les oiseaux volent à rebrousse-poil Je reste scotchée à mon siège, l’âge aidant Hypnotisée, pétrifiée  Ma vie vibre à l’unisson des existences fauchées sous mes yeux Dans le calme plat de mon bureau Les nouvelles à tue tête, impossible d’ignorer, ni de faire comme si Tout va bien, allez viens, on va danser Le sang gicle, les larmes coulent Un vieux succès tonitruant “j’ai vu la mort se marrer Et ramasser ceux qui restaient 1 ” Alarme d’incendie, catastrophe annoncée Le monde se ferme, s’engouffre dans un vide sidéral Trou noir exceptionnel crachant la suie de l’histoire  malgré sa répétitive tendance Photo by  Levi Meir Clancy  on  Unsplas h Souffle du vent propulsé par l’horreur Les poils de mes bras hérissés en permanence Choqués, tétanisés Horripilateurs poussés dans leur retranchement Comment faire autrement? Oublieus