Passer au contenu principal

Touchée

Comment vous dire, oui, comment dire, ma stupéfaction, mon ahurissement, ma tristesse devant les images et les mots qui nous parviennent d'Haiti!

Déjà bouleversée par la lecture décrite dans le billet précédent, par l'évocation de cette misère au jour le jour qui nous y est poétiquement décrite, j'ai physiquement mal à m'imaginer qu'aujourd'hui et pour encore un long moment, ce sera encore pire pour ces gens si près, si loin.

Déjà qu'en temps ordinaire, la vie y est un pari pris au quotidien, cette catastrophe me semble la pire injustice qui pouvait s'abattre sur ce petit coin de notre planète... Mais quand il s'agit de nature, on ne peut parler d'injustice. De quoi parle-t'on alors? De hasard?? De malchance?? Comme ces mots sonnent creux!!

Et que pouvons nous y faire? À ça, il n'y a pas cinquante réponses. Il faut donner des sous, peu importe combien. Donner à des organismes reconnus qui feront en sorte que l'aide nécessaire parvienne jusqu'à ces malheureux. Et puis si quelqu'un a en tête que les dons ne servent qu'à supporter ces organismes et que peu de cet argent se rendra à bon port, et bien, le peu qui se rendra là ou il faut sera déjà ça de pris sur la misère. Le pire serait de ne rien faire du tout!

Mais les dons des particuliers ne sont pas suffisant. Ce sont les gouvernements qui doivent enfin, ici, maintenant, faire un pas de géant. Un pas qui fera en sorte que ce pays pourra se reconstruire enfin, sur des bases solides, et non pas dans l'éphémère ou la nécessité fait office de loi.

J'aimerais tellement qu'un mouvement se forme afin que la dette odieuse d'Haiti soit enfin effacée, que cette dette immonde, contractée par le pire dictateur que ce pays aura connu (on l'espère), soit remise à zéro et que finalement, ce pays puisse enfin sortir du prépicipe sans fond auquel il est condamné depuis trop longtemps.

Présentement, j'ai juste une envie, celle de prendre le prochain avion et d'aller bercer les petits enfants qui ont perdus leurs parents. Parce que le pire, c'est toujours pour ceux qui restent... mais naturellement, je vais rester ici et prendre soin des miens...




Photo: NYDailyNews



Pour les dons:
La Croix-Rouge canadienne 1-800-418-1111
CECI (Campagne Urgence-Haïti) 514-875-9111 ou 1-877-875-2324
La Coalition humanitaire 1-800-464-9154
Développement et Paix (Urgence Haïti) 1-888-664-3387
L'Oeuvre du Cardinal Léger (Secours Haïti) 514-495-2409 ou 1-877-288-7383

Commentaires

  1. Je fais partie de celles et ceux qui épruvent aussi de la colère, comme cette dame d,origine haïtienne qui parlait à la Radio-Canada ce midi.

    Il faut contribuer à leur apprendre à pêcher, éduquer afin que la corruption et la manipulation religieuse et autre cesse, qu'on la voit, que l'on ne se sente plus impuissants/es et que l'on se structure, enfin.

    Pour le moment, c'est plus un cercle vicieux. Comment Haïti survivra-t-elle avec sa situation géographique et dans le brouhaha du réchauffement planétaire? Déjà, sans structure, HaÏti n'aurait pas besoin de catastrophe climatique.

    Grand cœur, Jo. Comme l'a déjà dit ton amie Caboche.

    Zed

    RépondreEffacer
  2. Comment ne pas être touchée, comment ne pas être troublée par la catastrophe.
    Je pense aux gens là-bas, je pense aussi à l'inquiétude des gens ici qui ont dû laisser une partie de leur famille derrière eux.
    Et encore une fois, l'impuissance qui me gruge.
    Le don c'est une chose mais ce n'est pas suffisant. J'ai aussi entendu la dame haïtienne sur les ondes de Radio-Canada exprimer sa tristesse et sa colère face aux problèmes dans son pays.
    J'abonde dans le sens du commentaire de Zed, "contribuer à leur apprendre à pêcher", éduquer.
    La mobilisation est grande, est-ce une lueur d'esppoir?

    RépondreEffacer

Publier un commentaire