Hier, j’ai eu la chance d’assister au lancement du
premier roman de Marie Larocque aka Mémé Attaque Haïti, oui, oui, celle que j’ai
brièvement visité à Jacmel , il y a presqu’un an. Je dis bien le lancement de son premier
roman, parce que je crois, enfin j’espère, qu’il y en aura d’autres. Il y avait foule et ça fait vraiment plaisir de
voir l’aboutissement d’un si long projet couronné d’un premier succès, car ce
lancement à lui seul en fût un.
Je suis
rentrée avec mon exemplaire à la main, impatiente de voir le matin arriver afin
de m’y plonger en toute tranquillité. Ce
matin donc, c’est dans mon lit que j’en
ai tourné les feuillets, sans vouloir m’arrêter, sans vouloir que ça s’arrête. Jeanne
chez les Autres est un de ces livres qui nous transportent dans le monde qu’ils
mettent en place, un monde dans lequel le lecteur-voyeur impuissant n’a de
cesse de vouloir pénétrer plus avant.
Marie Larocque
nous offre un récit criant de vérité, même dans les situations les plus exagérées. C’est vivant, c’est crédible, c’est émouvant
et aussi parfois loufoque. On y trouve
une fraîcheur et une dureté dans le ton qui
nous déchire par en-dedans tellement il rend bien le passage de l’innocence à
la réalité souvent dure de la vie adulte dans un langage presque parlé, celui
de la petite Jeanne. Je vois Jeanne chez les Autres comme un roman
sur les passages de la vie, une fable triste qui démontre qu’à tout coup, rien
n’est vraiment ce qu’il paraît être, ni aussi parfait qu’on l’aurait souhaité, ni
aussi mauvais qu’on veut bien nous le faire croire, un récit sur les désillusions
qui nous sont assénées de gré ou de force au fil du temps, un livre dans lequel
rien n’est noir ni blanc.
À ajouter absolument à la liste des 'À lire' cet automne!
Wow! Merci Johanne!
RépondreEffacerC'est moi qui te remercie pour ce beau moment!
RépondreEffacerGourmande! Johanne, encore la bouche pleine, tu arrives à rendre l'esprit de la lecture vivant.
RépondreEffacerL'hiver arrive. Ousqu'on s'en va? :)
Stéphanie commence pas à me teaser!!! Je pense juste à ça, m'en aller keke part, mais je peux pas ;-(((
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