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Partie en peur... encore une fois!

Oh my God! Oh, my God!!!  Que j'aime ça quand je pars sur une balloune pis que je vire folle à force de courir après un idéal qui m'échappe constamment!

La dernière lubie du moment s'appelle aquarelle, pis j'ai de quoi m'occuper un bon bout de temps avant de parvenir à en tirer ce que j'ai envie d'en tirer.  J'ai ben peur de me décourager avant d'y arriver et de tout laisser en plan, comme ça m'arrive trop souvent.  Combien de projets inachevés, combien de débuts prometteurs soudainement avortés, je ne les compte plus!

Mais c'est pas ça qui va m'empêcher d'essayer, encore et toujours, quelque chose de nouveau (pour moi) et qui m'interpelle.  Si j'ai un défaut qui est une qualité, c'est que je suis têtue et que je m'archane longtemps sur les trucs que je trouve difficiles, souvent jusqu'au moment où, finalement, j'arrive à un résultat qui me satisfait.  Une fois cette étape franchie, ouste, on passe à un autre programme et je recommence à me battre contre des moulins à vents.  J'en connais qui n'ont vraiment pas envie que je me mette au saxo!!!

Alors, aquarelle, disais-je.  C'est pas une mince affaire, même si on traduit ça par de la peinture à l'eau: L'équipement coûte la peau des fesses, trouver un prof à Montréal est une partie de cache-cache au cours de laquelle on perd souvent et une fois qu'on a gagné, c'est pour réaliser que cinq jours de cours, à raison d'un cours de deux heures par semaine coûtera aussi cher qu'un cours de trois mois à l'université!  Enfin, l'investissement est fait et je compte bien être capable de décorer un petit mur de salle de bain dans six mois, ce qui fait bien cher le bout de papier pas encore encadré, mais coudonc, faut ce qui faut!

Une fois ceci accepté et digéré, il reste encore les tubes de peinture à trouver dans les teintes demandées par le prof.  Il semble que notre ultime fournisseur montréalais en matériel d'artiste coupe sur les produits offerts, alors, il y a des couleurs qui ne sont plus disponibles dans la qualité recherchée, on doit donc se rabattre sur moins bon mais, pas le choix, quand ça prend un bleu outremer, c'est pas un bleu de cobalt!  Les brosses en poil de toutes sortes de bibittes se vendent aussi à prix d'or, j'ai même pensé à couper la queue de l'écureuil qui vide la mangeoire des oiseaux, histoire de faire un coup d'argent ben vite!  Et le papier fait de coton 100% bio, Arche 140 livres est disponible pour la modique somme de 7$ la feuille (impériale), qu'on coupera en huit pour les multiples essais à cacher dans le fond d'un placard aussitôt séchés, ou encore mieux, à mettre au feu par les basses températures qui nous accompagnent en ce milieu d'hiver neigeux.

Bon, je pense que pour l'équipement, c'est à peu près ça... Il y a aussi tous les petits trucs qu'on trouve déjà à la maison, comme des éponges naturelles, des vieilles cartes de crédit, des pots de yogourt vides et des pots Masson qui seront mis à contribution à un moment ou un autre en cours de route.  C'est fou, des fois, je me dis que ça ressemble plus à du bricolage qu'à de la peinture.  Donc, équipée je suis, au boulot je vais!



J'ai installé tout mon fatras sur la super table de coupe qui n'a jamais servi à couper quoique ce soit.  Pratique, à bonne hauteur pour travailler debout, et grande en masse une fois toute dépliée! Je l'aime mon petit coin peinture devant la fenêtre!



J'ai gaspillé beaucoup de papier, mais ça fait parti de l'apprentissage.  Déjà, mais pas toujours, j'arrive à mieux contrôler les effets.  Et puis j'adore taponner, essayer toutes sortes d'affaires qui donnent au bout de la ligne juste de la marde, mais ça m'amuse...  Et puis parfois, j'obtiens des résultats intéressants.




Quelques images, et je retourne à mes pinceaux!! Pas que ça à faire, moi, écrire!!!  Je rêve déjà de 'workshops' en Toscane ou en Angleterre....

Je suis pas mal fière de mon ciel et des rochers

Tentative de repoduction de la photographie qui suit.  Je ne suis pas, mais vraiment pas satisfaite!




Fond fait à partir de papier entièrement mouillé.
 On a qu'à verser un peu de couleur dessus et à la faire voyager sur l'eau.
Les 'splashes' sont des gouttes lancées avec le pinceau.

Le même genre de splashes, mais sans fond de couleur.   Me semble qu'il y a quelque chose à tirer de ça, mais je sais pas encore quoi!



Tentative de fond de différentes couleurs.  Il me reste à trouver ce que je veux faire sous ce ciel.



Niaiserie que j'ai eu beaucoup de plaisir à voir surgir.
Je l'ai appelé la crevette volante.
Dernier né, ça devrait devenir un semblant de tournesol.
Même moi j'y crois pas, mais je promets d'ajouter le résultat final



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